La nouvelle Route de la Soie relie aujourd’hui Londres à Yiwu grâce à une route ferroviaire de grande ampleur. Acheter à Yiwu, c’est acheter sur le plus grand marché de fournisseurs au monde.
Aussi connue sous son acronyme anglais Belt and Road Initiative, traduit en français par “la Ceinture et la Route”, la nouvelle Route de la Soie fait référence à un ensemble de liaisons maritimes et ferroviaires qui relient la Chine et l’Europe en passant par plus d’une centaine de pays.
Initiative la Ceinture et la Route
Présentée pour la première fois en 2013 par le président chinois Xi Jinping, le projet Belt and Road Initiative, ou Yidai Yilu en mandarin, a été rendu officiel en 2015.
La belt ou “ceinture” représente les routes terrestres qui relient la Chine à l’Europe en passant par le Moyen-Orient et l’Asie centrale.
La road ou “route” fait référence aux routes maritimes qui permet les échanges avec l’Afrique de l’Est et la Méditerranée.
La nouvelle Route de la Soie au service de l’économie
La nouvelle route de la soie a plusieurs objectifs:
- Faciliter les échanges commerciaux entre la Chine et l’Europe
En à peine 48 heures, ces deux puissances économiques peuvent échanger plus rapidement, pour une solution rentable sur le long terme. - Promouvoir l’activité économique des pays environnants
Des milliards de dollars ont déjà été investis dans différents projets d’autoroutes, de lignes ferroviaires mais aussi dans des infrastructures maritimes. La nouvelle route de la soie comprend également des projets touristiques, énergétiques et des télécoms. - Protéger les approvisionnements de la Chine
La majorité des voies maritimes empruntées par la Chine souffrent de piraterie moderne, notamment en mer de Chine méridionale ou encore dans le golfe d’Aden. Grâce aux routes terrestres, Pékin évite ces dangers et reste connectée au reste du monde.
Une initiative qui soulève des inquiétudes
Le projet très ambitieux suscite l’engouement chez certains, mais inquiète d’autres de par son ampleur.
Alors que le but de la Chine est aujourd’hui de retrouver son aura d’antan sur la scène commerciale internationale, le tout en étant mieux connecté au reste du monde et moins dépendant des USA, du côté de l’Occident la principale crainte est de rester dans l’immobilisme.